L’essentiel est d’être bien câblé.
Nous restons le souffle coupé devant une oeeeuuuuvre qui, dans une galerie d'art parisienne, s’afficherait à quelques centaines de milliers d’euros sous le nez des clients asiatiques.
Et dont les critiques chanteraient sans discontinuer l’importance, tant son relief, sa résonance et l’engagement de l’artiste dans le courant du parasymbolisme diurétique, appellent à une introspection de l’art nouveau.
Eteignons France Culture pendant quelques instants, afin de constater que cette pièce magistrale est l’arrière de la planche de bord.
Une véritable oeuvre, en effet, puisque chaque prise, chaque tuyau, et chaque câble est à sa place. La patte de François n’y est pas étrangère.
L’engagement des artistes est bien total.
Ce sont bien de vrais artistes !
Afin de vérifier que l’oeuvre d’art ne présentait aucun défaut, Bernard a d’ailleurs déjà effectué une mise sous tension électrique, étape cruciale dans l’assemblage d’un aéronef.
Lorsqu’on arrive à mettre le courant sans aucun court-circuit, et que tous les accessoires électriques fonctionnent, lampes, radios, feux de position, c’est qu'un sacré chemin a déjà été parcouru.
Note de la Rédaction: Dans les hangars, ça caille.
Un tas d’autres câbles est en cours de mise en place : Les câbles de commandes, en acier solide, grâce auxquels les pilotes pourront manoeuvrer la machine.
Maintenant que les ailes et l’empennage sont remontés de façon définitive, on peut faire courir les câbles d’ailerons, de profondeur, de direction, de compensateur…
Les câbles de commandes partant vers l’arrière du fuselage s’articulent autour d’un jeu de poulies entre les deux sièges.
Le truc rouge derrière est le filtre à essence.