Nynja épisodes 10,11,12 et 13
Episode 10 : souvenir de notre enfance, la chandeleur au coin du feu
La Chandeleur au coin du feu.
Ah, vous souvenez vous des chandeleurs de notre lointaine enfance ?
Que faisaient jadis nos grands parents le soir au coin du feu, lors de ces longues et froides soirées d’hiver ?
Patiemment, il aiguisaient, réparaient, recousaient, et fabriquaient mille petits outils et accessoires.…
Bref, il mettaient en valeur leur adresse manuelle.
Les temps ont peu changé, si ce n’est que l’on trouve aujourd’hui au coin du feu d’ardents travailleurs qui fabriquent les cornières manquantes au montage du superbe ULM qui nous intéresse.
Et comme certains ont l’excellente idée d’apporter quelques crêpes en plus de leur caisse à outils, on se prend vraiment à rêver de notre enfance.
Au fil des dernières semaines, l’intérieur du fuselage s’est peuplé de nombreux câbles, lesquels se divisent en deux catégories:
- Des câbles fixes, qui, bien tendus, assurent la rigidité de la cellule, tout comme les haubans d’un bateau.
- Les câbles mobiles, qui, comme sur la plupart des machines volantes, transmettront aux gouvernes les ordres du pilote, profondeur, direction…
Ces montages, bien que peu spectaculaires, nécessitent beaucoup de temps, de démontages et de remontages.
Episode 11 : L'aménagement de la future cabine va bon train
Pendant ce temps, l’aménagement de ce qui sera la cabine va bon train.
Ajustements et perçages précèdent la mise en place de la console centrale, entre les deux pilotes.
Ah oui, souvenons-nous que cette machine aura un manche central, et que chaque pilote aura une poignée sur celui-ci..
Plus en arrière, on distingue la commande de trim profondeur (qui a dû être modifiée par Philippe), et plus en avant la batterie, dont l’emplacement a été ajusté grâce aux doigts de fée de Bernard.
Les bénévoles amenés à travailler la tête en bas vident parfois leurs poches au préalable sur le plancher.
Précaution élémentaire, ce futur Nynja sera équipé d’un parachute balistique.
Aucun élément n’étant prévu pour l’installation de celui-ci, Philippe, aidé de Christophe, a réalisé le bâti de fixation, en partant de zéro, mais avec des tubes qualité aviation quand même.
Une solide triangulation de tubes supportera les sangles du parachute. La fusée, quant à elle sera fixée sur cette splendide plaque fabriquée pour la circonstance.
Episode 12 : Prenez place
Prenez place
Le montage des sièges n’étant pas précisément quelque chose d’ « intuitif », comme disent les gens instruits, c’est une étape importante lorsque Philippe devient le premier occupant à s’installer à bord de la machine.
Il a beau rester pas mal de travail devant nous, c’est quand même un grand moment.
On en profite pour présenter la maquette en bois du futur tableau de bord.
La disposition des instruments mérite réflexion, c’est pourquoi nous photographions beaucoup les Nynjas qui nous tombent sous la main sur les divers terrains.
Avant de faire des choix définitifs dans ce domaine, on pèse le pour et le contre de tel ou tel instrument à tel endroit, etc.
Episode 13 : ça s'écrit avec deux ailes !
Ça s’écrit avec deux ailes !
C’est par un jour de tempête que parmi les éléments déchaînés, nos insubmersibles duettistes Philippe et Bernard, chevauchant le fidèle minibus Volkswagen, ont lancé vers Saint Clar (32) l’expédition voilure, afin d’aller monter là-bas les deux ailes de notre machine, sous la supervision du maître ès-Nynja Jean Claude Aynié.
Tard dans la soirée, épaulant un bon 40 nœuds sur les routes départementales, l’héroïque équipage rentre triomphalement à Sabonnères, où la précieuse voilure terminée reçoit les courbettes et prosternations de ses idolâtres, avant d’être déchargée de sa remorque.
Voilà une épreuve qui vaut bien un essai en vol.
Vous avouerez qu’une fois les ailes en place dès le lendemain (évidemment, ça démangeait), l’ensemble vous a une autre allure.
Soudain, le tas de tubes ressemble beaucoup plus à une future machine volante.
Notons ici que les ailes seront bien évidemment démontées et remontées plusieurs fois, beaucoup d’éléments, capots, pare-brises, portes… ne pouvant être ajustés qu’avec la voilure en place.
On monte donc les ailes pour ajuster tout cela, mais si on observe bien, pour sortir ensuite la machine de la salle, soit on démonte la voilure, soit on démolit les murs.
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